Le « Quiet Quitting » est un terme alarmiste qui désigne cependant une réalité plus terre-à-terre : il s’agit de faire son travail, mais sans aucun zèle. Concrètement, ce sont des collaborateurs qui respectent scrupuleusement leurs horaires et qui refusent d’effectuer des tâches qui ne sont pas prévues dans leur fiche de poste.
Certaines entreprises verraient dans cette attitude un signe de démotivation qui mènerait progressivement à une démission. Mais ces « Quiet Quitters » sont-ils réellement démissionnaires ? S’il s’agit d’un signal faible, ce n’est pas une fatalité pour autant. Identifier ces comportements vous permettra justement d’anticiper et de limiter le désengagement de vos salariés. Pour cela, nous vous partageons cinq recommandations.
Accueil » qvt » Engagement » Quiet Quitting : 5 conseils pour éviter le désengagement
Le « Quiet Quitting » est un terme alarmiste qui désigne cependant une réalité plus terre-à-terre : il s’agit de faire son travail, mais sans aucun zèle. Concrètement, ce sont des collaborateurs qui respectent scrupuleusement leurs horaires et qui refusent d’effectuer des tâches qui ne sont pas prévues dans leur fiche de poste.
Certaines entreprises verraient dans cette attitude un signe de démotivation qui mènerait progressivement à une démission. Mais ces « Quiet Quitters » sont-ils réellement démissionnaires ? S’il s’agit d’un signal faible, ce n’est pas une fatalité pour autant. Identifier ces comportements vous permettra justement d’anticiper et de limiter le désengagement de vos salariés. Pour cela, nous vous partageons cinq recommandations.
Le Quiet Quitting ou la redéfinition du rapport au travail
Tout comme la « Grande démission », le « Quiet Quitting » fait couler beaucoup d’encre et il n’est pas rare de constater des raccourcis dans la façon de l’appréhender. L’analogie systématique entre le « Quiet Quitting » et le désengagement est quelque peu exagérée dans le sens où un salarié peut faire strictement son travail sans forcément être désengagé.
Ce mouvement va avant tout à l’encontre de ce qu’on appelle la « hustle culture », un concept qui consiste à normaliser le fait de tout donner dans son travail. Le « Quiet Quitting » prône un nouveau rapport au travail, où la recherche du bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle prime désormais sur les autres attentes des salariés. Et de fait, le travail occupe une place beaucoup moins centrale dans la vie des salariés français. Une récente note, publiée par l’Ifop, nous révèle qu’en 1990, 60% des français répondaient que le travail était « très important » dans leur vie. Ils sont moins d’un quart aujourd’hui à faire cette réponse.
Tu ne quittes pas ton job, tu quittes l’idée d’en faire plus au travail. Tu réalises toujours tes missions mais tu vas à l’encontre de la « hustle culture ».
Zaid Khan, influenceur qui a popularisé le terme « Quiet Quitting » dans une vidéo Tiktok.
@zaidleppelin On quiet quitting #workreform ♬ original sound - ruby
5 pistes pour garder vos collaborateurs motivés
37% des Français se disent concernés par le « Quiet Quitting » et 48 % considèrent que le travail est une contrainte plutôt qu’une source d’épanouissement, ce sont les chiffres avancés par l’IFOP (Octobre 2022). Un constat qui incite fortement les entreprises à mettre en place des mesures pour s’assurer que leurs salariés trouvent du sens au travail et restent motivés pour accomplir leurs missions.
Kit pratique : apprenez à vos managers à fixer de bons objectifs pour des équipes engagées et performantes
1. S’adapter aux nouveaux modes de travail
Télétravail (full remote et hybride), horaires flexibles et réduction du temps de travail, les salariés cherchent de plus en plus de flexibilité. Commencez par interroger vos collaborateurs via des sondages internes pour faire un état des lieux de leurs attentes. N’hésitez pas à vous inspirer des retours d’expérience d’entreprises pionnières sur le sujet pour identifier les leviers de réussite et les points de vigilance.
2. Donner du sens aux objectifs fixés
Les collaborateurs ont besoin de comprendre en quoi et comment ils participent à la réussite de l’entreprise. Partagez-leur la vision de cette dernière et assurez-vous que les objectifs opérationnels des collaborateurs soient alignés avec ceux de l’entreprise. Impliquez-les également dans la fixation de leurs propres objectifs, la finalité étant qu’ils soient acceptés par le salarié.
3. Offrir des opportunités d’apprentissage
Au-delà des objectifs opérationnels, il est important d’inclure des objectifs de développement personnel permettant à vos salariés de monter en compétences et d’évoluer au sein de l’entreprise. Proposez-leur également de travailler sur des sujets qui les sortent de leur quotidien et leur apportent de nouvelles responsabilités, comme travailler sur des projets transverses par exemple.
4. Encourager le travail collectif
Le travail en équipe représente une véritable source d’épanouissement pour les salariés. Fixez des objectifs d’équipe (ou inter équipes) et donnez de la visibilité sur l’avancement des projets des collègues pour développer l’entraide et stimuler la cohésion d’équipe.
5. Cultiver la reconnaissance au travail
Qu’elle soit matérielle ou immatérielle, plus besoin de lister les effets bénéfiques de la reconnaissance au travail. Malgré tout, seulement 11% des collaborateurs estiment recevoir les feedbacks positifs et la reconnaissance qu’ils méritent « lorsqu’ils font du bon travail » (d’après le baromètre Odoxa-Dentsu Aegis Network). Pratiquez des feedbacks réguliers, en one-to-one ou en équipe, avec vos salariés, ces derniers se sentiront alors considérés et reconnus.
Comment cultiver la reconnaissance au travail en 3 étapes ?
Ce mémo vous livre 3 étapes clés pour cultiver la reconnaissance au travail, un vrai levier compétitif.