Le transport routier implique des milliers de conducteurs qui assurent la circulation des marchandises à travers le pays et à l’international. Dans ce contexte, une bonne gestion des temps de pause est essentielle pour garantir la sécurité sur la route et préserver la santé des chauffeurs de véhicules poids lourds. Quelle est la réglementation à respecter ? Comment s’assurer que les chauffeurs routiers prennent bien leurs pauses ? On vous explique.
Le transport routier implique des milliers de conducteurs qui assurent la circulation des marchandises à travers le pays et à l’international. Dans ce contexte, une bonne gestion des temps de pause est essentielle pour garantir la sécurité sur la route et préserver la santé des chauffeurs de véhicules poids lourds. Quelle est la réglementation à respecter ? Comment s’assurer que les chauffeurs routiers prennent bien leurs pauses ? On vous explique.
Quelle est la durée maximale du temps de conduite ?
La durée de travail des conducteurs routiers est limitée à l’échelle européenne pour éviter la fatigue et réduire les risques d’accident.
Ainsi, un chauffeur routier ne peut pas dépasser 9 heures de conduite par jour. Cette durée peut être exceptionnellement portée à 10 heures, mais seulement deux fois par semaine.
La limite de temps de travail est fixée à 56 heures hebdomadaires pour les chauffeurs de véhicules poids lourds. Elle ne peut pas excéder 90 heures sur deux semaines d’affilée.
Quelle est la durée du temps de pause minimum dans le transport routier ?
Un chauffeur routier ne peut pas travailler sans pause trop longtemps. En effet, il doit prendre un repos d’au moins 45 minutes au bout de 4 heures 30 de conduite.
Cette pause peut être fractionnée en deux périodes distinctes :
- une première pause d’au moins 15 minutes ;
- suivie d’une seconde pause d’au moins 30 minutes.
Le chauffeur routier doit également respecter un temps de repos journalier de minimum 11 heures consécutives par période de 24 heures. Ce repos peut être réduit à 9 heures, dans la limite de 3 jours entre 2 repos hebdomadaires.
Enfin, il doit observer un temps de repos hebdomadaire de 45 heures consécutives.
Bon à savoir : Le respect des temps de pause est crucial, qu’il s’agisse des chauffeurs routiers ou d’autres catégories de salariés bénéficiant de dispositions particulières comme les travailleurs handicapés.
Comment suivre le temps de travail des conducteurs routiers ?
Plusieurs outils permettent de suivre avec précision le temps de conduite et de repos des chauffeurs routiers, notamment :
- le tachygraphe ;
- les logiciels de gestion.
Le tachygraphe
Le tachygraphe est un dispositif obligatoire installé dans les véhicules de transport de marchandises de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge (PTAC). Il enregistre en temps réel les activités du conducteur, y compris :
- le temps de conduite ;
- les temps de pause et de repos ;
- les lieux et heures de prise de service et d’arrêt ;
- la vitesse du véhicule.
Ce dispositif permet aux entreprises de s’assurer du respect du règlement et d’organiser les activités des chauffeurs en fonction des contraintes légales.
Les logiciels de gestion
Les employeurs et gestionnaires de flotte disposent de plusieurs solutions numériques pour assurer le suivi des temps de repos et de travail des conducteurs. Ces outils permettent de :
- contrôler les activités des chauffeurs en temps réel ;
- planifier les temps de pause et éviter les dépassements de temps de conduite.
Ces solutions facilitent la gestion du personnel et permettent aux entreprises de transport de respecter la réglementation en vigueur.
Bon à savoir : Les infractions au règlement peuvent entraîner des pénalités pour le conducteur et l’entreprise, pouvant aller jusqu’au retrait de points et à l’immobilisation du véhicule.
Respecter le temps de pause dans le transport routier n’est pas seulement une obligation légale, mais une garantie de sécurité, de performance et de bien-être pour les conducteurs. Une organisation rigoureuse aujourd’hui, c’est une route plus sûre et plus efficace demain.
Comment le (re)valoriser et (ré)installer un climat de confiance
pour que le suivi du temps de travail ne soit pas perçu comme de la surveillance ?
