Contrat SaaS : 5 points de contrôle avant de signer

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Temps de lecture : 5 minutes

Autrefois, les logiciels étaient installés directement sur les ordinateurs des entreprises, avec un achat définitif sous forme de licence. Aujourd’hui, la majorité des outils professionnels sont proposés en mode SaaS (Software as a Service) : ils sont hébergés dans le cloud et accessibles via Internet, sans installation locale. Cette évolution modifie profondément la nature des contrats qui lient les entreprises aux éditeurs. Il est donc essentiel de bien comprendre ce qu’est un contrat SaaS, en quoi il diffère d’un contrat de licence classique, et quels points clés vérifier avant de s’engager.

Sommaire de l'article

Qu'est ce qu'un contrat SaaS ?

Un contrat SaaS formalise la mise à disposition d’un logiciel en tant que service accessible en ligne. L’entreprise ne devient pas propriétaire du logiciel, mais loue son usage via un abonnement.

 

Les caractéristiques principales sont :

  • accès uniquement en ligne : le logiciel est hébergé dans un centre de données, accessible via Internet, sans installation sur les postes ;
  • paiement récurrent : généralement sous forme d’abonnement mensuel ou annuel, souvent renouvelé automatiquement ;
  • maintenance et mises à jour incluses : l’éditeur assure la maintenance, les corrections de bugs et les évolutions sans coût supplémentaire ;
  • engagements de service (SLA) : le contrat précise les niveaux de disponibilité, performance et sécurité garantis par l’éditeur.

Quelle est la différence entre un contrat SaaS et un contrat de licence

Contrairement au logiciel traditionnel installé localement (on-premise), où l’entreprise achète un droit d’utilisation définitif, le SaaS repose sur la location d’un service.

 

Cela implique plusieurs différences majeures :

  • propriété : avec un logiciel classique, l’entreprise devient propriétaire du logiciel. En SaaS, elle loue simplement son usage ;
  • coûts : le logiciel classique nécessite un achat initial, puis des coûts de maintenance et support souvent gérés en interne. Le SaaS inclut ces services dans l’abonnement ;
  • durée : le logiciel classique est acquis sans limite de temps, tandis que le SaaS est souscrit pour une durée limitée (souvent un an) avec reconduction tacite ;
  • maintenance et support : en SaaS, l’éditeur gère tout, ce qui décharge l’entreprise. En licence classique, c’est souvent à l’entreprise de gérer ou d’externaliser ;
  • garanties de service : les contrats SaaS intègrent des SLA formalisant la disponibilité, la performance et la sécurité, ce qui est rarement le cas pour les logiciels on-premise.

Points clés à vérifier dans un contrat SaaS

Avant de signer, il est important de bien analyser plusieurs aspects du contrat :

 

Concernant les tarifs et la facturation, il faut s’assurer que le prix de l’abonnement soit clairement indiqué, ainsi que les éventuels coûts additionnels, comme par exemple les dépassements de quotas ou les options payantes. Il est également important de vérifier les conditions de révision des tarifs lors de la reconduction du contrat, afin d’éviter toute surprise.

 

Pour les services et le support, il convient de vérifier la disponibilité du support client, notamment les horaires d’ouverture et les moyens de contact proposés. Il faut aussi s’assurer que le contrat précise les engagements en termes de délais de réponse et de résolution des incidents. Enfin, il est utile de vérifier si un accompagnement est prévu pour l’intégration du logiciel et pour son utilisation au quotidien.

 

En matière de sécurité des données, il est primordial de s’assurer que des mesures de protection robustes sont mises en place, telles que le chiffrement des données et le contrôle des accès. Le contrat doit aussi prévoir des sauvegardes régulières ainsi que des plans de reprise d’activité en cas d’incident. La conformité aux normes et certifications reconnues, comme l’ISO 27001, est un gage supplémentaire de sérieux.

 

Pour le traitement des données personnelles, il faut vérifier que le contrat respecte les obligations du RGPD, avec une définition claire des responsabilités respectives de l’éditeur et du client. Il est aussi important de connaître la localisation des données hébergées et de savoir si des sous-traitants interviennent dans leur traitement.

 

Enfin, concernant la durée et la résiliation du contrat, il est nécessaire de bien comprendre la durée initiale de l’engagement ainsi que les modalités de reconduction tacite. Il faut aussi prendre connaissance des délais et conditions de préavis pour pouvoir résilier le contrat. De plus, les modalités de restitution ou de suppression des données à la fin du contrat doivent être clairement précisées pour garantir la maîtrise de vos informations.

 

Le passage au SaaS transforme la relation contractuelle avec les éditeurs. Comprendre les spécificités du contrat SaaS est indispensable pour sécuriser votre investissement, garantir la continuité de service et protéger vos données. Une lecture attentive, accompagnée d’outils pratiques et d’un accompagnement expert, facilite cette étape clé.

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