Faire une pause dans sa vie professionnelle sans rompre son contrat de travail, c’est possible grâce au congé pour convenance personnelle. Que ce soit pour partir en voyage, se former, ou simplement souffler, de plus en plus de salariés et d’agents publics envisagent cette option.
Comment fonctionne ce congé ? Quelles sont les conditions à remplir ? Comment anticiper le retour au travail du salarié ? Lucca vous dit tout ce qu’il faut savoir pour aborder ces congés spéciaux en toute sérénité.
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Définition : Le congé pour convenance personnelle permet à un salarié de suspendre temporairement son contrat pour des raisons personnelles, comme un voyage ou un projet personnel.
Types de congés :
Congé sans solde : Non rémunéré, sans obligation pour l’employeur de l’accorder, mais doit garantir la réintégration à la fin du congé.
Congé sabbatique : Prévu par le Code du travail, il s’adresse aux salariés avec au moins 36 mois d’ancienneté et permet de s’absenter entre 6 à 11 mois.
Rémunération : Les congés pour convenance personnelle sont non rémunérés, et les droits sociaux sont suspendus. Toutefois, certains avantages peuvent être maintenus par des accords internes.
Retour après congé : L’employeur doit réintégrer le salarié dans un poste équivalent, en veillant à accompagner le retour (entretien, formation, adaptation des missions).
Bonnes pratiques : Anticiper le retour, communiquer sur le rôle du salarié et adapter les missions progressivement pour une réintégration réussie.
