Quels sont les différents congés pour convenance personnelle ?

Congés et absences

Faire une pause dans sa vie professionnelle sans rompre son contrat de travail, c’est possible grâce au congé pour convenance personnelle. Que ce soit pour partir en voyage, se former, ou simplement souffler, de plus en plus de salariés et d’agents publics envisagent cette option.

 

Comment fonctionne ce congé ? Quelles sont les conditions à remplir ? Comment anticiper le retour au travail du salarié ? Lucca vous dit tout ce qu’il faut savoir pour aborder ces congés spéciaux en toute sérénité.

L'article en 1 minute

  • Définition : Le congé pour convenance personnelle permet à un salarié de suspendre temporairement son contrat pour des raisons personnelles, comme un voyage ou un projet personnel.

  • Types de congés :

    • Congé sans solde : Non rémunéré, sans obligation pour l’employeur de l’accorder, mais doit garantir la réintégration à la fin du congé.

    • Congé sabbatique : Prévu par le Code du travail, il s’adresse aux salariés avec au moins 36 mois d’ancienneté et permet de s’absenter entre 6 à 11 mois.

  • Rémunération : Les congés pour convenance personnelle sont non rémunérés, et les droits sociaux sont suspendus. Toutefois, certains avantages peuvent être maintenus par des accords internes.

  • Retour après congé : L’employeur doit réintégrer le salarié dans un poste équivalent, en veillant à accompagner le retour (entretien, formation, adaptation des missions).

  • Bonnes pratiques : Anticiper le retour, communiquer sur le rôle du salarié et adapter les missions progressivement pour une réintégration réussie.

Quels sont les différents congés pour convenance personnelle
Temps de lecture : 6 minutes

Faire une pause dans sa vie professionnelle sans rompre son contrat de travail, c’est possible grâce au congé pour convenance personnelle. Que ce soit pour partir en voyage, se former, ou simplement souffler, de plus en plus de salariés et d’agents publics envisagent cette option.

 

Comment fonctionne ce congé ? Quelles sont les conditions à remplir ? Comment anticiper le retour au travail du salarié ? Lucca vous dit tout ce qu’il faut savoir pour aborder ces congés spéciaux en toute sérénité.

L'article en 1 minute

  • Définition : Le congé pour convenance personnelle permet à un salarié de suspendre temporairement son contrat pour des raisons personnelles, comme un voyage ou un projet personnel.

  • Types de congés :

    • Congé sans solde : Non rémunéré, sans obligation pour l’employeur de l’accorder, mais doit garantir la réintégration à la fin du congé.

    • Congé sabbatique : Prévu par le Code du travail, il s’adresse aux salariés avec au moins 36 mois d’ancienneté et permet de s’absenter entre 6 à 11 mois.

  • Rémunération : Les congés pour convenance personnelle sont non rémunérés, et les droits sociaux sont suspendus. Toutefois, certains avantages peuvent être maintenus par des accords internes.

  • Retour après congé : L’employeur doit réintégrer le salarié dans un poste équivalent, en veillant à accompagner le retour (entretien, formation, adaptation des missions).

  • Bonnes pratiques : Anticiper le retour, communiquer sur le rôle du salarié et adapter les missions progressivement pour une réintégration réussie.

Sommaire

Qu'est-ce qu'un congé pour convenance personnelle ?

Le congé pour convenance personnelle permet à un salarié ou à un agent public de suspendre temporairement son activité professionnelle, sans lien avec des raisons familiales ou médicales. Il s’agit d’une pause choisie, motivée par des raisons personnelles.

Ni automatique, ni encadré de manière uniforme, ce congé doit faire l’objet d’une demande formelle adressée à l’employeur ou à l’administration. C’est une démarche volontaire qui requiert anticipation, clarté et respect des délais.

Quel congé pour convenance personnelle peut-on solliciter ?

Le salarié peut demander : 

  • un congé sans solde ;
  • un congé sabbatique.

Le congé sans solde

Le congé sans solde est une forme souple et répandue de congé pour convenance personnelle. Il permet à un salarié ou un agent public de suspendre temporairement son contrat ou sa mission sans perdre le lien avec son employeur.

 

Ce type de congé n’est pas prévu par la loi mais il peut être encadré par des accords de branche ou des dispositifs internes. L’employeur ou l’administration n’a pas l’obligation de l’accorder, et peut refuser la demande sans justification.

 

Voici les caractéristiques principales du congé sans solde :

  • le salarié ne bénéficie pas de droits à des congés payés ; 
  • la période d’absence en congé sans solde n’est pas prise en compte dans le calcul de l’ancienneté ;
  • le salarié doit être réintégré dans l’entreprise à l’issue du congé, à une date convenue.

Le congé sabbatique

Le congé sabbatique est une forme réglementée de congé pour convenance personnelle. Il est prévu par le Code du travail et s’adresse aux salariés qui souhaitent s’absenter pour une période allant de 6 à 11 mois. C’est l’option idéale pour prendre un grand bol d’air tout en gardant un pied dans l’entreprise.

 

Les conditions à remplir pour en bénéficier :

  • justifier d’au moins 36 mois d’ancienneté dans l’entreprise ; 
  • avoir au moins 6 années d’activité professionnelle ; 
  • ne pas avoir pris de congé sabbatique ou de congé pour création d’entreprise dans les 6 dernières années.

L’employeur peut reporter le terme du congé dans la limite de six mois maximum. Il doit fournir une réponse motivée en cas de refus.

Quelle est la rémunération d'un congé pour convenance personnelle ?

Qu’il prenne la forme d’un congé sans solde ou d’un congé sabbatique, un congé pour convenance personnelle n’est pas rémunéré. Le contrat de travail est suspendu, et l’employeur n’a plus d’obligation salariale pendant la durée de l’absence.

Les droits sociaux (cotisations retraite et sécurité sociale) sont également mis en pause. Toutefois, certains dispositifs ou accords internes peuvent prévoir le maintien partiel de certains avantages ou des cotisations volontaires pour continuer à bénéficier d’une couverture sociale.

Retour de congé : comment bien accompagner son salarié ?

Revenir au travail après un congé pour convenance personnelle n’est jamais anodin. Pour garantir une reprise efficace, l’entreprise ou l’administration doit anticiper et encadrer ce retour, tant sur le plan opérationnel qu’humain.

 

L’employeur n’est pas tenu de proposer exactement le même poste, mais il doit assurer une réintégration dans un emploi équivalent, avec une rémunération, des fonctions et un niveau de responsabilités comparables. La réintégration se fait à la date convenue ou dans les délais légaux.

 

Voici quelques bonnes pratiques à adopter pour un retour réussi :

  • organiser un entretien de reprise dès la fin du congé pour faire le point sur les évolutions du poste et les attentes du collaborateur ; 
  • prévoir un temps de formation si les processus ou les outils ont évolué ; 
  • informer les équipes de la date de retour et du rôle redéfini du salarié ou de l’agent ;
  • adapter progressivement les missions, en particulier après un congé sabbatique de longue durée.

Et si appuyer sur “pause” devenait un vrai levier d’engagement ? Le congé pour convenance personnelle n’est pas un caprice, mais un choix stratégique. Côté salarié, il permet de reprendre son souffle, de nourrir un projet ou de gagner en clarté. Côté entreprise, c’est une preuve d’écoute, de flexibilité et de confiance.

Ce type de congé peut transformer une absence en opportunité, pour réinventer la relation de travail, valoriser les parcours atypiques et miser sur une reprise pleine de sens. Bref, un pari gagnant-gagnant… à condition de jouer la carte du dialogue et de bien préparer cette période d’absence.

Gagnez du temps sur la gestion des congés

Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur les congés dans notre guide dédié : nouveautés légales, congés spéciaux, calculs, gestion quotidienne.

Related posts

Tout savoir sur le congé de solidarité familiale

Congés et absences

Tout savoir sur le congé parental pour adoption

Tout savoir sur les jours de congés pour mariage ou PACS

2 jours de congés supplémentaires par enfant : ai-je droit à ce coup de pouce ?