Besoin de souffler, de réaliser un projet personnel ou de faire une pause professionnelle ? Le congé sans solde est une solution simple, mais qui ne s’improvise pas. Pour les salariés, il représente un véritable sas de décompression. Pour les employeurs, un défi organisationnel qu’il convient de bien encadrer.
Entre liberté et responsabilité, voici un guide complet pour comprendre les enjeux de ce congé pour convenance personnelle, ses modalités et ses conséquences.
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Définition : Le congé sans solde permet à un salarié de suspendre temporairement son contrat de travail sans salaire, pour des raisons personnelles (voyage, formation, projet personnel).
Durée : La durée est fixée librement par l’employeur et le salarié, mais si le congé est long, un congé sabbatique est plus approprié.
Refus : L’employeur peut refuser un congé sans solde sans justification. Cependant, un cadre de dialogue est recommandé pour éviter les tensions.
Conséquences pour le salarié : Aucun salaire, pas de droits à congés payés, ancienneté gelée, et perte de certains avantages (primes, tickets restaurant) après 30 jours sans maintien de la protection sociale.
Retour du salarié : Le retour doit être anticipé, avec réactivation des accès, clarification des missions, et suivi RH pour gérer les droits à congés et l’ancienneté.
