Face à la fin de vie d’un proche, le congé de solidarité familiale permet à un salarié de suspendre temporairement son travail pour accompagner une personne malade dans ses derniers instants. Ce dispositif, inscrit dans le Code du travail, incarne les valeurs d’entraide, de solidarité et de respect des liens humains au cœur même du monde du travail. Mais comment fonctionne ce congé pour raisons familiales ? Quelles sont les aides disponibles ? Et quelles conséquences pour l’employeur et le salarié ? Lucca vous en dit plus sur le sujet.
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Définition : Le congé de solidarité familiale permet au salarié de suspendre temporairement son contrat de travail pour accompagner un proche gravement malade, en fin de vie.
Durée : La durée légale est de 3 mois, renouvelable une fois (6 mois maximum). Il peut être pris à temps plein, partiel ou de manière fractionnée.
Bénéficiaires : Tous les salariés (CDI, CDD, temps partiel) et les agents publics peuvent en bénéficier pour accompagner un proche (conjoint, parent, enfant, frère/sœur, ou cohabitant).
Demande : Le salarié doit informer son employeur par lettre, 15 jours à l’avance, et fournir un certificat médical justifiant la situation.
Indemnisation : Le congé est non rémunéré par l’employeur, mais une allocation journalière (AJAP) de 64,41 € par jour peut être versée par la Sécurité sociale pendant 21 à 42 jours, selon le temps de travail.
